bébé veut du sale, allô, allô, allô (arlie)

01. papa t'as baisée trop près du mur - En vrai nan. En vrai, tu sais pas. Tu le connais pas, ton papa. Papa, ça veut rien dire pour toi. Qu'un concept fou qui peut exciter certains mecs chelous, toi ça te fait rien du tout. TOn père tu le connais pas. Ta maman aussi hoe que toi, s'est fait culbutée avant d'avec un autre, aller marier et surprise, un bébé. Bébé Arlie dans une famille où un truc à toujours clocher. Ton ''père'' tu l'appelais Roberto depuis que t'es sortie du berceau. Maman et Roberto. Tu savais pas, mais tu savais quelque part dans le fond de ton ventre et de ton cerveau. T'avais treize ans quand elle t'as avoué qu'elle avait déconner. Et que ton vrai papa, vous pourriez jamais le retrouver. Donc, tu sais pas, peut-être que oui, au fond, ton père bio, tu l'as déjà baisé. C'est clairement pas ce que t'as rendu fêlée, quoi que, ça t'as peut-être un peu fragmentée de comprendre qu'on t'avais mentis quelques petites éternités.
02. maman mourrait souvent - À coups de petits médicaments, maman se tuais souvent. C'est elle qui t'as enseigné, à les avaler, les petites pilules cachées. Maman et ses maux de tête incessant, maman abusant des doses recommandées des médicaments. Ça t'as pris un moment avant de réaliser que ta mère, comme ça, elle pouvait se droguer. Comme ça, sa réalité était moins lourde à supporter. T'étais moins lourde à supporter. Ta relation à ta mère, encore aujourd'hui, est compliquée. Tu lui dis trop tout. T'as même déjà ramener ton sugar-daddy chez-vous, même si tu restes plus là, ce sera toujours ''chez-toi''.
03. (sortir du garde-robe) T'avais seize ans quand tu l'as avoué à maman en pleurant. Ouais, maman, j'suis homo, j'aime les gos. T'étais certaine, les mecs te répugnaient tellement (c'était un autre temps). T'es cette môme qui à trop rapidement voulu s'affirmer, une jolie petite girlfriend trop bien pour toi, à aimer, à cajoler à même ton plancher. Peut-être que ça n'aurait pas changer, si t'étais pas tombée si bas, si t'étais pas tombée hors de toi. Pour ça que maintenant tu préfères pas te prononcer, sur ce que t'aimes culbuter, ça à tendance à trop souvent changer. Comme ton humeur ou ta personnalité.
04. (l'amour en poudre) Ouais, t'as commencé par juste trop fêter, toujours une nouvelle conquête à embrasser, à ramener. Ça avait déjà déraper, des gens, des filles, des tu savais pas trop, le découvrait les jambes écartées contre un lavabo. T'as commencé par de petites clés de poudre dans les salles de bain, quand tu te sentais pas assez soule. Puis ça a dégénéré dans du crystal meth, belle Tina injectée avant de nuits dévergondées avec beaucoup trop d'étranger, pas protégés. Oui, tu t'es choppé des saletés, mais rien qui ne pouvait pas se soigner, heureusement. Aussi, presque, étonnamment. Maintenant t'as presque tout arrêté. Il t'arrive parfois de rechuter. Souvent même, mais faut pas le répéter.
05. (pas ta pute, ouais en fait, un peu) T'avais dix-sept ans quand t'as commencé à sortir et à consommer. Même pas encore l'âge légal et pourtant ça allait pas t'arrêter. C'est à Berlin que tu t'es barrée, dans un squat avec d'autres drogués, passer les nuits à raver, les jours à te prostituée. N'importe quoi pour te faire payer, pour pouvoir consommer, pour pas retomber. Sauf que tu pouvais pas continuer, pas sans y crever. T'as d'ailleurs faillit y passer. C'est un client qui t'as récupérée, qui t'as gardée, qui t'as sevrée, qui t'as aidée. T'as juste eu à le sucer, le laisser te baiser. Pour une sexe-addict, c'était pas trop compliqué.
06. (bouge ton boule) Plus de boulot, ne sachant plus où te jeter, t'es allé danser. C'était facile aussi. Juste se déshabiller, voir les billets jeter. Sauf que ça t'as vite désenchantée. Parce que les clients arrêtaient pas de vous comparées. Que t'as été la saveur du mois, puis c'est passé. Aussi parce qu'en danse privé, innévitablement, y avait des mecs qui cherchaient à abuser. Qui demandaient de juste les caresser, juste les toucher, et c'est en pleine gueule que te revenais ce passé que tu pensais enterré.
07. (fait-le pour la caméra) Les clubs abandonnés, c'est vers l'internet que tu t'es tourné. Avec ta copine de l'époque, vous êtes tranquillement devenue des cam-girls de rennommée. Le genre qui se font grassement payées par des internautes affamés. C'est pourtant même pas ça qui à fait que votre relation c'est effritée et qu'elle à fini par te quitter. Ouais, non, à force de lui mentir, fallait le prédire. Tu lui disais que tu baisais pas ailleurs, pauvre petit coeur. Une fois qu'elle t'a quittée, c'est vers Belkin que tu t'es tournée. Pas longtemps active dans la porno hétéro avant que la direction te préfères dans la section ''lesbiennes'' (il te préfères sur son bureau, grimpant jusqu'au septième ciel)
08. (j'aurais voulu être une artiste) T'as toujours adoré chanter, même si t'as naturellement un voix un peu rouée. Le genre de ses dames à la gorge enfumée qui savent quand même pousser. T'as toujours essayer d'écrire, sans jamais réussir. Jamais de chanson complète de créer, t'as trop souvent abandonner, de peur de te lancer, de peur de te planter. Le rêve est quelque part étouffé, tu grapilles quand même de la célébrité les jambes écartées et bien payée. C'est pas sur les mêmes airs qu'on te filme en train de chanter.
09. (jesus christ) Lui aussi, tu l'as fait partir, ton pauvre martyr. Christopher, ton bel anglais trop vieux pour toi. Celui que parfois t'appelais papa pour l'énerver. Celui qui t'as tellement payée et que t'as si peu baiser. Tu l'as quand même fait dans le dos de ton ex, qui quand elle l'as appris, est partie. Avec lui aussi, c'est fini. T'as assez abuser, assez de son argent syphonée. Plus besoin de lui maintenant que de tes proches orgasmes, t'as appris à voler. 10. (fêlée à réparer) Au travers de tout ce beau bordel, entre Tania et Chris, tu t'es retrouvée hospitalisée après avoir complètement capoter. Tania est partie, Chris est resté. Le seul avec ta mère, qui est venu te visiter. T'as été internée dans un institut de santée mentale parce que t'avais légèrement perdu contact avec la réalité. Tu étais la déesse serpent venue sauver l'humanité. Des médicaments bien goinfrée, le diagnostic est tombé. Bi-polaire qu'on décider les tortionnaires. Des phases de manie, de surpuissance, c'est ce qu'est devenu ta vie. Tu prends des médicaments, mais pas tout le temps. Ça t'enmerdes, tu sens plus rien quand tu les prends. Pas sentir, ça te fait souffrir, tu préférais mourrir. Quand tu peux pas ressentir, ça te donnes juste plus envie de débouler, dégringoler, retomber, avec tes vieux démons, recommencer à danser. C'est juste une maladie. Une maladie qui grignote tranquillement ta vie.

PSEUDO/PRÉNOM -- ENCORE ALEXEE PAYS -- LA NEIGE COMMENT T'AS CONNU LE FORUM ? -- Grâce à VOUS TON PERSONNAGE ? -- inventé NOMBRE DE JOURS OÙ VOUS ÊTES DISPONIBLE POUR RP/7 -- CONSTAMMENT UN PETIT TRUC À NOUS DIRE POUR FINIR ? --