tous mes problèmes éparpillés sur ton plancher (paul)

01. (les enfants emmerdés) L'enfance, l'insouciance (ou presque). Les conneries et les sleepovers chez Nathalia. Les bagarettes pour les p'tits gars qui t'intéressaient même pas vraiment. Les bisous dans les oreillers, même si c'était avec Nana que t'aurais dû te pratiquer. Elle a dit que ça lui aurait pas vraiment dérangé, à elle, de t'embrasser. Dommage que la vie et son idiot de boyfriend vous ont tranquillement séparés. Ce connard qui a dit que t'avais l'air désespérée, avec toute l'attention que tu pouvais chercher. Pauvre idiot suçant sa propre bite, il avait rien compris et il t'a volé ton amie. Pour ce qu'elle valait, tient. 02. (tu n'aimeras pas quand papa la tapera elle criera, ha, ha, ha.) Papa à toujours et violent et bourré, d'aussi loin que tu puisses te rappeler. Non, étonnamment, il ne t'a jamais indécemment touchée. Faut dire que quand il rentrait, transporté, que les assiettes de bouffes laissées par maman, était envoyées contre les murs valser, t'avais apprise à dans les recoins, te cacher. Qu'il ne puisse jamais t'attraper, même si lui préférais t'ignorer. C'est à l'adolescence que ça c'est compliqué. Parce qu'il fallait que tu lui tiennes tête, que tu le fasses enrager. Tu comptes plus le nombre de claques à la gueule que t'as bouffée, ça t'a presque désensibilisée. 03. (se faire ou ne pas se faire sa demi-sœur) Vers tes quatorze ans, après une thérapie de couple et deux détox ratée, tes parents se sont séparés. Ce fût pas trop long que ta madré s'est recasée, les monsieur attendaient en longues filées. C'est ainsi qu'en plus d'un monstre de p'tit frère, tu t'es retrouvé avec aussi avec un demi pour t'agacer, dans la chambre juste à côté. Un p'tit con trop protecteur, qui s'est tranquillement amusé à disséquer ton coeur. C'est comme ça que les conneries, t'as appris à les collectionner, contre l'attention qu'il pouvait bien te donner. À cet âge compliqué, il a fallu que cet imbécile se décide à s'encoupler avec l'une de tes amies, celle sur qui t'as tôt fait de cracher et de ta vie, rayer. Ça c'est pourtant qu'empirer, ta fureur qu'il a fait fulminer, jusqu'à vos seize ans où vous avez déconné, puis déconné, puis déconné. Jusqu'à ce qu'en jupette et sans le haut, sur le canapé, son père revienne impromptément pour vous chopper. Inacceptable, qu'ils ont dit. Vous étiez une famille, des frères et sœurs, qu'ils ont dit. Ton ''frère'' à donc été punis, envoyé loin pendant un an, toi punie par la culpabilité te rongeant par en dedans. 04. (cette belle, sale, p'tite conne) Qui est-ce que ce paumé à envoyé pour te veiller lorsqu'il a dû se barrer. Et oui, sa wanna be petite amie, ex ton amie aussi, cocue par ta faute de sursis. Elle t'a retrouvée à une fête où t'étais déjà complètement soûlée, elle t'as ramenée, tu l'as embrassée, vous vous êtes caressées, tout à déraper. C'est pas comme ça qu'on fait la paix ? Il était mort, de toute, le respect. Et t'as rien compris, le lendemain, quand elle était trop douce et que c'était si difficile de se tirer de son lit. C'était le début de ton plus beau déni, de lutter contre ton envie de toucher cette meuf contre qui toutes tes autres amies étaient remontées, que t'avais toutes poussées a détestées. Sauf qu'aussitôt que tu tentais de la confronter, tu sentais tes genoux se dérober. Dans sa voiture vous vous êtes trop chauffées, dans les couloirs vous vous êtes bagarrées après que de rumeurs sur vous soient dévoilées. Tu savais même plus pourquoi tu devais y renoncer, pourquoi fallait encore se cacher. Math à cajoler, puis sur qui tout blâmer. 05.(soeuricide) T'es morte plusieurs fois, mais la première ça s'oublie pas. Tu savais pas trop ce que vous étiez, pas trop s'il était temps de vous afficher. Tu savais juste que ça te faisait vibrer quand en pleine nuit, Math venait te retrouvée, tes draps dans lesquels elle avait tout le loisir de se rouler, ceux qui lui étaient réservés, son nom qu'à coups de griffes, elle avait brodé. C'était sans compté sur le demi-frère rentré, qui en pleine nuit s'était aussi invité pour venir t'embrasser alors que Math s'occupait déjà que t'ai toutes les joues rosées. Une drôle de façon de tous les trois vous retrouvés. Pour lui de comprendre que sa chance était ratée, pour elle de douter, pour toi de t'énervée. Tous les beaux efforts envolées. Trop de mal à t'exprimer pour expliquer. Et puis elle est partie. Elle est partie. Elle est partie. 06. (toujours une depression à célébrer) Dès les dix-huits ans, c'est dans les bars que tu t'es retrouvée. Tout d'abord aux vestiaires à te faire chier par des gens trop enivrés qui comme si t'étais une sale chienne, s'amusaient à te siffler, tu te défoulais en t'amusant à les faire patienter. Ça arrive encore parfois, d'au vestiaire te retrouver parce que mademoiselle x est pas rentrée, qu'il faut aider. Pourtant une fois qu'on a goûté au bar, on ne veut plus y retourner. Tellement de pourboire sur lesquels tu peux t'asseoire. 07. (de complexe à compliqué) Math. Elle est partie, elle est revenue, toujours la même histoire qui refuse de mourir de sa belle mort, qui continue. Tous les étés à ce qu'elle soit le melon d'eau contre lequel tes lèvres viennent se mouillés, jusqu'à sur ton menton y couler, avant de se rabarrer. Les vacances de Noël, sa famille que tu finis toujours par retrouvée, pour que ce soit elle, ton présent à développer. Jusqu'à cette année maudite où elle a ramener un paumé. Imbécile qui à osé s'agenouiller et c'est la deuxième fois que t'as crevé. Ça et l'année où elle est pas rentrée, ses études pourtant bien terminée. Fallait rester, parce que Lily venait s'y installer, que finalement elle allait pas rentré. Et toi, tu l'attendais. Et tu t'es sentie, et tellement, tellement, tellement conne. Ça pouvait pas être vrai. Et toi qui avait presque cru qu'elle était la bonne. C'est là que tu vous a abandonné. Que t'as arrêter de rêver qu'elle reviendrait, que t'arriverais à assumer et que tu finierais par l'épouser. C'était l'heure de se réveiller. Le bonheur c'est pas permis aux filles paumées. 08. (une de perdue, un mec qui voulait pas être trouvé) Ton dévolu s'est jeté sur un mec trouvé comme ça chez le VIP. Parce qu'aussi blassé que toi, il t'a sourit. Parce que c'était un gars qui semblait pas compliqué, qui aimait avec les dents, et tu ne connaissais que ça, toi. Tu l'as laissé te démontée sans vérifier ses antécédents. Ton premier, même si tu t'es gardée de le lui dévoilé. Ton ancienne copine(mais pas vraiment) c'était bien chargée de te prendre ta virginité. C'était rien de spécial ou de sacré, c'était juste lui ton premier et vous étiez attrocement bourrée, assez pour t'obliger à rester jusqu'à réapprendre à marcher. Rien que pour ça, t'as décidé qu'il était à toi, sans vraiment lui avoir demandé. Il est pas à toi, le sera jamais mais aussi que son téléphone peut sonner et que ta voix vient y résonner, il finit par se ramener. Que ce soit pour te baiser ou te sauver. Il est pas en cheval blanc, à moins des airs de prince et plus de scélérat, mais il est tout ce que t'as (et tu l'as même pas, tu fais pitié, faut t'soigner que te promettent en échos les voix des bullys du lycée jamais vraiment oubliées) 09. (la p'tite fille à maman) 23 ans, t'es encore dans le sous-sol de chez-maman, le seul moyen que t'as d'habiter Paris-Ouest et pas la banlieue de papa, parce qu'il n'y a pas de milieux. Tu t'excuses en aidant à payer et aussi avec ton frère adolescent dont tu fais semblant de t'occuper. Qui te remercie en te disant que t'es une râtée et c'est pas loin de la vérité. 10. (now what) Elle est revenue. Pour vrai, t'y croyais plus. Pour combien de temps cette fois, elle va repartir avec quel gars, avec quels morceaux de toi. Tu t'accroches à ton mec en carton pour te faire croire que c'est bon. Ton semblant de frère dans les pattes, parce que lui aussi est revenu comme si c'était pas déjà assez l'éclate. Au moins il a pas la chambre d'à côté, ça te permets un chouia de respirer. Faudrait peut-être éventuelleemnt déménager, mais le cocon familial est difficile à quitter. Tu saurais pas avec qui aller et seul, tu risques de ne pas te supporter. De toute, t'es toujours intoxiquée, la bouteille au levée, tes horaires désordonnés, tu vies la nuit et le jour tu survis. Ça va, ça aide à tout oublier. T'oublier, les oublier, l'oublier.

PSEUDO/PRÉNOM -- OUPELAÏ/ALEXESANSSESDRAPS PAYS -- L'HIVER. COMMENT T'AS CONNU LE FORUM ? -- écrire ici TON PERSONNAGE ? -- inventé, ou pré-lien NOMBRE DE JOURS OÙ VOUS ÊTES DISPONIBLE POUR RP/7 -- TROP SOUVENT UN PETIT TRUC À NOUS DIRE POUR FINIR ? -- DES DÉESSES DU RPG