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 echoing - path

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Math Vincent
Math Vincent
faceclaim : ester expositò (alcuna licenza.) / sign (poésies cendrées) + (icons) non uccidere
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MessageSujet: echoing - path   echoing - path EmptyDim 13 Sep - 1:07



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We could've done this perfectly but nobody does a tragedy like you and me


— Paris t’as manqué et maintenant que tu la parcours, tu te rappelles combien il est bon d’y être. Même l’attitude cavalière de la foule ne te dérange pas, les corps qui te bousculent ou les sourires douteux qui s’illuminent ici et là, sous ta démarche. Rien ne peut te gâcher cette journée et tu augmentes plutôt le volume de ta musique, celle qui t’isole du brouhaha environnant. Tu distribues plutôt tes sourires pour tuer la nervosité qui te mord l’estomac alors que tu trottes à travers les rues du Marais. Ce n’est pourtant pas comme si tu allais apercevoir la diablesse de sitôt, Paul t’ayant avisé qu’elle se levait tard à cause de son emploi. Tu n’es pas même véritablement étonnée qu’elle ait terminé dans un club, délicieuse créature qu’elle est. C’était soit ça, soit un rocher en pleine mer, où elle aurait très bien pu attirer les navires vers les profondeurs. L’idée suffit à te faire sourire de plus belle et atteignant enfin ton point de chute, un petit café que tu as découvert lors d’une petite fête pour célébrer ton retour avec des amis du collège, tu t’installes à l’extérieur. Pour profiter du soleil. Pour l’observer approcher, aussi.

C’est donc sagement installé à ta petite table que tu passes les vingt minutes suivantes, alternant entre observer la foule et taper des mails. Tu considères avoir passer tous tes appels importants en matinée, de fait il ne te reste qu’a écrire, relancer et suggérer. C’est tout aussi bien d’ailleurs, parce que tu as la tête pleine. De Paul, surtout. De votre passé commun, mais surtout, de votre réunion il y a une semaine tout juste. Un joli piège orchestré entre vos deux frères, Léandre t’attirant gentiment jusque chez lui, après que Basile ait déserté. Oh, tu aurais pu filer après avoir déposé l’adolescent, sauf que c’était sans compter sur elle. Paulinette, assise sur le palier, comme la plus terrible et merveilleuse idée, des bêtises accrochées au cou. T’aurais dû fuir, mais t’as compris ce soir-là que la situation c’était inversé et que dorénavant, c’est elle qui devrait te fuir et pas l’inverse. Non pas que Paul soit dorénavant sage et bien rangé, mais parce qu’elle ne t’intimide plus autant qu’avant. Que tu n’es plus l’adolescente incertaine que tu étais, celle qui s’inquiétait constamment de déranger. Oh, tu ne te fais pas d’illusion, tu sais encore combien tu désirs l’affection et le besoin des autres, mais tu as appris à chanter, toi aussi. Tu n’es certainement pas à son niveau, pas assez harpie peut-être, mais juste ce qu’il faut sirène pour qu’elle t’ait rendu ton baiser. Celui qui te hante encore, celui qui te réchauffe le creux du ventre dès que tu songes à elle. Tu veux recommencer et bien plus encore. Et tant pis si elle à un petit-ami ou un fiancé, ça ne te ralentit pas même dans ton besoin d’elle.

Puis elle est là, à quelques pas de toi, vérifiant le nom du restaurant sur l’écran de son portable. Autrefois, tu te serais empressé de te redresser et de crier son nom, tout en lui envoyant la main. Aujourd’hui tu te contentes de remettre de l’ordre dans tes cheveux, puis de lisser le haut de ta robe à pois, avant de redresser un bras dans les airs. Quand elle croise enfin ton regard du sien, tu n’es que sourire et envie. Perpétuellement, hein. Oui, voilà l’effet qu’elle te fait la succube. Celle pour qui tu te redresses, dès qu’elle envahit la terrasse et que tu fais signe à la serveuse qu’elle est avec toi. « Hey, mes explications étaient donc à la hauteur. » que tu souffles avec douceur, t’avançant déjà pour lui faire la bise. Une à droite, celle de gauche s’écrasant contre le coin de ses lèvres.

C’est là qu’elle se réveille, l’envie monstrueuse d’écraser ta bouche à la sienne, de faire de Paul ton entrée principale. De t’enivrer d’elle et tant pis si jamais elle ne peut assumer. Ça n’a aujourd’hui plus la même importance, ni la même saveur. Tu n’as pas besoin de la parader partout à ton bras pour savoir apprécier sa présence, pas après autant de temps passé loin d’elle. Aussi, ta main se referme doucement contre son avant-bras, l’attirant plus près. Vers ta table, vers ton corps. Tout ce qu’ils veulent bien te céder, ses yeux impétueux et elle. « Bonjour, bon matin. Merci d’avoir accepté de venir, vraiment… enfin, viens t’asseoir ! » Tu rigoles un peu, pour ravaler l’envie de l’attraper et lui dévorer les amygdales – comme si tu avais encore 16 ans, oui. Non, tu retrouves plutôt ta place à table et l’invite à s’assoir tout près de toi. Pas en face, mais à ta droite, là où tu peux glisser le bout de tes doigts contre son bras – tes doigts tout près des siens, juste au cas où.
(c) SIAL ; icon VOCIVUS

@paul tabisch
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Paul Tabisch
Paul Tabisch
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MessageSujet: Re: echoing - path   echoing - path EmptyVen 25 Sep - 16:55

Math. Fucking Math et son odeur qui te hante depuis dimanche. Son baiser, ou ses, tu sais plus très bien, se mélangeant à ta langue alcoolisée, à tes envies de la dévorer, la posséder. Même si Léandre par la fenêtre avait regardé. Peut-être déjà saisit que dans ton coeur c'était le bordel et qu'il n'y avait pas vraiment que le rappeur, s'il y avait jamais été, c'était compliqué. Puis elle insiste, Math, insiste pour ce brunch qu'elle a proposé pour amadouer ton coeur craintif. T'es nerveuse quand ce moment est trop vite arrivé. Tu sais pas comment te coiffer, t'habiller, est-ce que tu devrais te maquiller ? Est-ce que t'y vas avec les dents ou serait-ce mieux de les ranger. Est-ce que t'as envie de pleurer ou d'hurler. La tête perpétuellement dans les vapes de fond de bouteille d'une veille et d'un avant-veille. Le coeur constamment peureux de se refaire poignarder et recommencer à gicler du vermeille. Tu sais pas si tu dois t'y rendre sur la pointe des pieds où la tête baissée, foncer. Tu sais pas, tu sais plus. Ce que t'espères, à quoi t'attendre, combien de temps avant que tu ne t'avoues vaincue.

T'as opté pour une petite robe, bleue marine avec des poids dont l'absence de longueur en fera râler. Les longues jambes dévoilés parce que le soleil viens réchauffer l'après-midi automnale, tes cheveux sont tout frisottés, un look assez banal, un peu sauvage. Ça te vas bien. Le ventre emmêlé comme une corde à danser, les pas léger quand le rond bleu sur ton téléphone t'indiques où aller pour la retrouver. Les lunettes au bout du nez par précaution, pour qu'on ne te reconnaissance pas, qu'on ne se décide pas à prendre des clichés de toi. Ça va, t'es plus tranquille avec ça quand Antik est pas avec toi. Sinon, vous vous seriez probablement déjà fait bombardés. T'aimes ça qu'à tant partiel. Quand t'as l'air d'une star, d'une merveille, un peu moins quand vous êtes à vous engueuler en rentrant de soirée comme c'est trop souvent arrivé. Affiché avec un titre qui dit : ''des problèmes au paradis ?'' oh que oui.

Tu la vois pas, toi, réalise tout juste quand t'as un peu dépassé, que t'es arrivée. Tournes et fais quelque pas vers l'entrée de la terrasse avant que ton regard vienne la trouver, le sourire que le sien vient t'arracher. T'es comme en déséquilibre quand t'avances vers elle, l'impression d'être une gamine de retour à la maternelle. Le ventre qui se creuse quand elle vient t'embrasses, une joue, puis le coin de tes lèvres de l'autre côté, ça n'en prend pas plus pour t'électriser. Y'a rien de drôle et pourtant, tu ris doucement, tout le corps qui se contrôle farouchement.

« Google map aussi, m'as aidé. » Que tu viens rigoler, avant que ton regard n'ose descendre la détaillée, pour que tu puisses enfin réaliser. « Mais non, c'est une blague ? » Que tu ris un peu plus sincèrement maintenant, réalisant que vous portez toutes deux des robes à poids, la sienne rouge, la tienne bleue. Niveau symbiose, on pouvait pas vraiment faire mieux. C'est con, c'est rien et pourtant ça te donne envie de la mordre, de l'embrasser. Ta main qui sous la jupette viendrais doucement remonter, l'arrondis d'une fesse à t'accaparer. Son corps attirant le tiens, vos centres de gravités qui savent pas se rejeter. Ton corps qui percute un peu le sien quand elle s'arrête avant de retrouver ta chaise. Assise à côté, son être te faisant souffrir de par sa proximité, ton regard qui a ce vilain défaut de la dévorer, vers sa poitrine où se glissée, puis vers ses lèvres où remonter, s'y perdre et s'y damner. Le lunette que tu viens retirer, sur la table posé, vos mains se sont effleurées, et t'as déjà l'impression d'en crever. « Alors on mange quoi ? » Que tu demandes pour trouver un truc auquel te rattraper, sa bouche de laquelle décrocher avant de faire la connerie de l'embrasser. Surtout que t'entends des fillets de voix, pas loin de toi. « Si, si, c'est la meuf d'Antik, j'suis sûre. » Que t'entends soupirer et d'un coup d'oeil jeté, y'a déjà un téléphone sur toi qui est pointé et qui vole quelque vidéos ou clichés. Ta poitrine qui se met à tambouriner, Math que tu viens de nouveau regarder, alors que tu ne sais pas comment lui demander sa discrétion, ne sait pas si tu risques d'avoir quelque chose de catégorique comme un non.

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