TC : au bal masqué ohé ohé

( outfits ) Dehors, le froid entourant le corps d’Erebus. Le Père était à l’extérieur de la soirée du boulot. La librairie avait décidé de faire une soirée en grande pompe dans le coin des Champs Elysées. Les illuminations de la rue que Nathan observait en fumant sa cigarette lui donnait presque envie d’être à Noël. Ce moment de fête dans la Famille, lui donnait toujours un coup de motivation et moins l’envie que l’Apocalypse approche pour que tout se termine. Il était fatigué, trop fatigué même. Il n’avait parlé à personne et sa présence dans cette soirée avec ses quelques collègues ne lui confirmait qu’une chose : la perdition de l’humanité. Il avait même dû mettre des oreilles de chats parce qu’il était obligatoire de se déguiser. Alors dehors quand il vit les gens s’attrouper vers une sorte de boîte de nuit, son regard se fit immédiatement happé. Durant un instant, Nathan fit pensivement tourner sa cigarette encore allumée entre ses doigts. Cet amas de personnes qui entrant l’intriguait, tous déguisés parfois même vulgairement selon les critères du croyant qu’il était. Un coup d’oeil par dessus son épaule voir si ses collègues le regardaient avant qu’il ne s’avance vers le videur qui le laissa entrer après quelques minutes d’attentes. Les basses résonnaient dans tout son corps et tout ça lui rappelait la première fois qu’il avait rencontré Axel. Il se dirigea vers le bar et commanda un Whisky.

Postiche collé sur la face, t'as passé un moment avec la maquilleuse pour qu'elle t'aide à revêtir ton costume de Gomez Addams, toi tu voulais juste faire plaisir à @Arlie Saade en acceptant de l'accompagner à la soirée d'Halloween dans des costumes qui matchent. T'envoie un message texte à l'intéressée en patientant bien sagement devant l'entrée, pénétrer là ne sera pas problématique. Alors te voilà dans un costume rayé faon Tim Burton, avec un teint aussi pâle qu'un cachet d'aspirine et des cernes plus marquées encore que celles qui prennent habituellement place sous tes yeux. Tu perds un peu patience quand elle finit par s'amener, tu lui décrocherais bien un sourire, mais ce soir t'avais pas tellement envie de sortir, t'en avais même pas le temps alors bon... "Être à l'heure c'était en option ?" que tu lui souffle en prenant place dans la queue avant que vous ne pénétriez dans l'endroit bondé et noir de monde. Main vissée sur sa hanche, tu ne la lâche pas. "J'ai envie d'une tequila," tu donnes un coup de menton dans sa direction pour lui demander ce qui lui fait envie tout en l'entraînant près du comptoir blindé de gens costumés.

L'invitation reçue, c'est peut-être le moment d'organiser une sortie avec tes potes ? Tu les as vu leurs regards qui en disaient longs sur cette soirée. Et tu te souviens très bien de la dernière fois où tu t'es rendue dans cette boîte de nuit, peu de temps après ton trentième anniversaire, petite protégée en show case exclusif elle avait fait un tabac d'ailleurs. Ambiance décontractée, pas de déguisement juste la collection de vêtements que t'as sorti avec une marque streetwear, carré VIP réservé, tel des mafieux en grande discussion tu te retrouves assit sur le canapé à admirer la piste de danse où se retrouve tout le beau peuple de Paris (ça fait genre t'es un roi mais t'en oublis pas d'où tu viens vraiment). Ils sont nombreux à avoir voulu un autographe ou une simple photo (la version autographe du 21ème siècle) et t'as accepté, comme toujours. On t'a demandé quand tu sortirais un son, t'as pincé les lèvres, comme de coutume et t'as fait une nouvelle photo.
Cul sec, d'une lampée tu termines ce qu'il y a dans ton verre et décide de te lever un petit tours te fera pas de mal après tout.  

T'es vachement ténébreuse en Morticia Addams, madame. T'arrivais presque pas à réaliser qu'Axel Belkin avait véritablement, accepter de t'accompagner. Tu ne l'avais qu'à peine forcé. Dans le taxis, les yeux coulant sous son sms, tu souris. Fini par arriver, assez en retard pour qu'il ait commencé à taper du pied, t'es presque toujours en retard, il va finir par s'y habituer. Te contente de presser ta main dans son dos pour te faire pardonner. « T'es salement beau... » Que tu viens murmurer, ton nez qui contre le sien vient doucement se frotter, à défaut de l'embrasser. Vous entrez et tu ne sais pas comment vous pourriez davantage vous afficher. Dans ta hanche, sa main est incrustée, et la tiens c'est à son ventre qu'elle est accrochée, ça en plus de vos déguisements qui viennent s'agencer. Avançant vers le bar, il dit qu'il a envie de Tequila, et tu souris en te rapprochant, resserrant la prise de tes doigts. « Et moi j'ai envie de toi.» Qu'elle souffle à son oreille parce dessus la mesure vrombissante, sulfureuse la Morticia. Bon, hein, ça doit quand même attendre que vous rentriez, même si t'avais du mal à cacher ton envie constante de le dévorer. Tu te recules à peine, juste assez pour voir son sourire, ses lèvres.  « Mais en attendant, la tequilla me va. » Que tu souffles dans un sourire. Tu sais pas, si t'as le droit de l'embrasser. Est-ce que t'as le droit de l'embrasser, ici, là ?  Tu ne sais plus ce qui est permis ou ses règles stupides que t'as finies par transgresser. Tu sais plus comment retrouver ta consistance quand il est aussi près de toi.

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Of course que le bâtard il t'a pas invitée à l'accompagner. Pas ensemble qu'il dit, qu'il répète, qu'il fucking décrète. Et si habituellement, tu rages et te bats pour qu'il te traîne avec lui, non, pas aujourd'hui. Parce qu'il y avait quand même des putains de limites à être conne. Y a un moment où c'est bon, on abandonne. Et peut-être que cette heure avait sonnée, parce que ce soir, ouais, t'es accompagnée. Et même que t'accompagnes celui que t'as convaincu d'aller chez la concurrence y parader. De ses relations jouées pour que vous aussi, vous ayez votre petit carré VIP de réservé, juste à côté, pour quand il en aurait marre de se faire bousculer et qu'il aurait besoin de respirer. T'as même poussé le vice, l'a forcé à se déguiser pour t'accompagner. La veste dorée qui contre ses épaules vient trôner. Il refuse de mettre du rouge sur ses lèvres ou du vert dans ses cheveux, mais tant pis, parce qu'il est beau, et pas qu'un peu. Vous êtes un peu une version moderne et lowkey d'Harley et son Joker. Vos cheveux naturels, même si les pointes de tes cheveux sont roses et bleues, pour que ce soit minimum du jeu. Il râle sur tout, sauf sur la micro robe et ce que t'as dessous. Ta main dans la sienne, c'est devant tout le monde qu'on vous laisse passer quand il murmure son nom et que la corde de l'entrée vient céder.

« C'est quand même moins bien décoré que chez-nous... » Que tu souffles doucement à ton Priam qui semble déjà pressé de monter, mais ton bras vient le tirer, sirène qu'il laisse trop souvent le noyer avec ses mauvaises idées. Y'a ton regard qui inévitablement grimpe chez les VIP, une œillade à peine, à celui qui est penché par-dessus la rambarde, et qui de son trône, vous regarde. « Oh attend, on va danser avant de monter, aller, aller, s'te plaît... » Qui tu souffles, tes hanches qui ondulent déjà quand tu le tires vers toi.

Nathan tendit le bras et sortit un billet pour payer le Whisky. Cher évidemment mais c’était tout ce qu’il aimait. Axel avait beau eu lui faire découvrir de nombreux cocktails et alcool seul le Whisky avait grâce à ses yeux. Il porta la boisson à ses lèvres et en bu une petite gorgée, se tournant vers la foule qui s'amusait sur la piste de danse. Loin d’être doué en danse, il se demanda même la raison qui l’avait poussé à entrer ici. Tous ces gens qui fêtaient le démon, Satan laissant sortir ses ouailles pour tuer les pauvres âmes humaines. Il prit une autre gorgée avant que son regard ne soit happé par Axel. Même avec sa moustache il l’aurait reconnu entre mille. Bordel il était beau en homme très blanc des années cinquante. Peu importe, Nathan n’avait pas la référence mais Axel était beau à tomber. Satan avait encore frappé, le poussant dans les bras d’un homme en dehors de la Famille.
Malgré lui et comme à chaque fois qu’il le voyait un sourire étira ses lèvres et il tenta de faire un pas vers lui mais la foule l’empêcha de l’atteindre aussi rapidement qu’il l’aurait voulu. Axel ! Il joua légèrement des coudes pour s’avance vers lui. Axel ?! Une fois qu’il fut assez proche il posa sa main sur son épaule, dents dévoilées par la joie de le revoir. Hey. Il ricana dans un souffle. Je pensais pas te croiser ce soir et… habillé comme un… Il observa sa veste qu’il attrapa entre les doigts pour observer la matière malgré l’obscurité de la boîte de nuit et les éclairage épileptiques, mafieux malade ? Il ricana. Je te paye un verre ? Des papillons lui secouèrent le ventre, lui faisant étirer son sourire.